Blog 2008

Blog 2008

Partir au bout du monde à la rencontre des peuples et de leurs cultures, c’est ce que propose aux jeunes l’association Safar* expéditions jeunesse. Des voyageséthiques et éducatifs pour encourager le respect et la compréhension mutuelle entre les citoyens du monde.

Hasankeyf : 10 000 ans d’histoire sous pression

Posted by on Sep 9, 2008 in Expédition 2008, Mardin/Hasankeyf, Turquie | Commentaires fermés sur Hasankeyf : 10 000 ans d’histoire sous pression

Un projet de barrage en zone kurde, dans le sud-est de la Turquie, doit détruire, entre autres, la ville d’Hasankeyf, l’une des plus anciennes villes de Mésopotamie, berceau de notre civilisation.


Sur une falaise de presque 200 mètres au-dessus du Tigre, à quelques encablures de la frontière syrienne, se dressent les ruines d’Hasankeyf. Au sommet, de vieilles pierres, restes d’un château et d’une mosquée : le souvenir d’un glorieux passé se déroule tout au long de cette pente abrupte. Cinq milles grottes parsèment la roche, anciennes habitations troglodytes adaptées au climat chaud et aride des bords du grand fleuve mésopotamien; celui-là même qui les engloutira d’ici quelques années si la Turquie s’entête à construire le barrage d’Ilisu, 80 km en aval.

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Umutların Yaşlandığı Şehir

Posted by on Sep 9, 2008 in Expédition 2008, Mardin/Hasankeyf, Turquie | Commentaires fermés sur Umutların Yaşlandığı Şehir

Bugünlerde adını çokça duyduğumuz, pek çok tartışmaya konu olan Batman – Mardin Karayolu üzerinde olan Hasankeyf, planlamalara göre yaklaşık on yıl sonra tamamlanacak olan Ilısu Barajı’nın suları altında kalacak.


Ülkemizde uzun yıllardır enerji ve sulama ihtiyacını karşılamak için barajlar yapılmakta. Fakat Ilısu Barajı’nı diğerlerinden ayıran birkaç önemli durum var. Öncelikle Hasankeyf ve çevresi “medeniyetin köklerinin yattığı yerler” olarak tanımlanmakta. Şöyle ki; on bin yıllık bir geçmişe sahip olduğu tahmin edilen Hasankeyf’in Pers, Roma, Artuklu, Eyyubi, Osmanlı gibi yirmiden fazla medeniyete ev sahipliği yaptığı bilinmektedir. Hasankeyf’e geldiğimizde karşımıza çıkan eski köprü ayakları, cami kalıntıları, mağaralar ve dahası bölgenin zenginliğini hissetmemiz için yeterli oldu. Diğer bir yandan bölgede henüz %40 civarında yüzey araştırması yapılabilmiş halde, yani bölgenin kültürel ve tarihi zenginliği bilinenden çok daha fazla.

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Balance boy

Posted by on Août 20, 2008 in Expédition 2008, Mardin/Hasankeyf, Turquie | Commentaires fermés sur Balance boy

Une rue brûlante sous le soleil, des échoppes pleines à ras bord, un âne qui passe et… un môme, les cheveux en bataille, un sourire sur le visage et une balance sous le bras. Mais pour quoi faire? Serait-il préoccupé par son poids? Voyant qu’on s’intéresse à lui, voilà qu’il brandit sa “boîte à mesure” cabossée et se précipite à votre rencontre. S’agit-il d’un vendeur de balance usagée? Peu probable… Alors quoi?

Pour vous peser bien sur!

D’ailleurs, que vous le vouliez ou non, la balance est déjà à vos pieds et il ne vous reste plus qu’à monter sur l’engin ou à vous éclipser discrètement.

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Un mariage en Cappadoce : traditions et double-identité

Posted by on Août 20, 2008 in Cappadoce, Expédition 2008, Turquie | 1 comment

«Mais où sont les femmes?» En ce vendredi matin, pas une femme en vue dans les rues d’Ozkonak, petit village de Cappadoce. Nilay, notre traductrice et amie turque, en découvre vite la raison: les femmes préparent en ce moment le mariage d’Abdullah et de Cigdem, et en tant que touristes étrangers, nous sommes immédiatement invités au «repas des hommes».

Les femmes autour du repas


Le banquet a lieu au domicile du marié. Deux femmes voilées en costumes traditionnels viennent à notre rencontre. Mais c’est en français qu’elles s’adressent à nous. Marina est française, mariée à un Turc, et sa belle-sœur Muserref vit en France depuis (presque) toujours. Elles portent aujourd’hui le foulard et le sarouel pour ne pas «faire d’histoires dans le village» et aussi comme marques de respect aux mariés.
Marina et MuserrefLes «grands enfants» de Muserref, Levent- 21 ans, Ihsan- 18 ans et Bahagdir- 17 ans, nous rejoignent. Nous nous sentons immédiatement à l’aise dans cette famille franco-turque. Ils nous expliquent les étapes de ce mariage traditionnel. «Abdulah et Cigdem se connaissent depuis un an. Il est agriculteur. Là, c’est le repas des hommes. Tous les hommes du village sont invités par haut-parleur afin de n’oublier personne!»

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Chem Cheminée Chem Cheminée Chem Chem Tchéro

Posted by on Août 16, 2008 in Cappadoce, Expédition 2008, Turquie | 1 comment

Jolies… jolies… ces gentes demoiselles…

Coquettes incorrigibles

Avec – miracle d’équilibre – leurs chignons haut placés.

La formation des paysages de la Cappadoce, région volcanique, débuta il y a dix millions d’années.

A l’origine de ce paysage, trois volcans (Erciyes, Hasan et Göllüdag) en éruption pendant deux millions d’années.

Poussières et cendres, laves basaltiques, matériaux projetés constituent les différentes strates du sol actuel de la Cappadoce. Couches de poussières plus ou moins denses, roches tendres et roches dures superposées, friabilité et porosité ou imperméabilité et résistance, les profils s’accumulent dans le temps et se chevauchent dans l’espace. C’est cette alternance de différentes couches de roches sur 100 a 150 mètres de profondeur, aux comportements différents face à l’érosion, qui est à l’origine de la complexité du paysage actuel.

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Un dimanche à Amasra

Posted by on Août 13, 2008 in Amasra, Expédition 2008, Turquie | 1 comment

A peine arrivés dans ce petit village bordant la mer noire, à peine le temps de déposer nos bagages que déjà nous prenons la route de la plage. O déception! Au beau milieu d’un havre de beauté à couper le souffle se dresse une montagne de cadavres de bouteilles et objets en tous genres. Pire encore, un fumet peu ragoutant s’en dégage… Vite, vite, nous passons notre chemin, crapahutant entre les rochers à la recherche d’un endroit propice à une baignade tant désirée.

Le voilà enfin devant nous, lové dans une crique à l’abri du monde, un rocher plat entouré d’eau. Mais aussitôt nous plongeons un premier orteil dans l’eau – timidement, soit dit en passant – aussitôt nous déchantons et retirons le membre congestionné par une eau flirtant à peine avec les 10 degrés ! A côté, la Manche nous semble une bien agréable piscine chauffée. Bien décidés à ne pas s’en tenir pour vaincus, nous réitérons l’expérience, nous risquant même jusqu’au mollet un brin frileux… Peine perdue! Soit! Il nous reste plus qu’à lézarder au soleil sur la pierre chaude, ce à quoi nous nous employons sans plus tarder.

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I love Baris

Posted by on Août 12, 2008 in Amasra, Expédition 2008, Turquie | Commentaires fermés sur I love Baris

Des cheveux longs, le regard perçant, moustache et barbe de trois jours, fard aux paupières en sus… Presque une gueule d’apôtre ce Baris Akarsu, icône d’Amasra, postérisé dans les moindres recoins de cette cité balnéaire de la mer Noire. Dès notre arrivée ici, nous sommes surpris par la “placardisation” outrancière de son image. Qui est-ce? La question s’impose. Après quelques recherches sur Internet et des informations prises à la volée auprès de la population locale, nous perçons le mystère.

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La Turquie a-t-elle besoin de l’Europe ?

Posted by on Août 11, 2008 in Expédition 2008, Istanbul, Turquie | 6 comments

Regards avisés de jeunes volontaires civils turcs sur la question de l’adhésion de leur pays à l’Union Européenne

Si l’Europe se pose nombre de questions quant à l’adhésion de la Turquie, ici aussi le débat est ouvert. Le pays connaît depuis quelques années une croissance économique à faire pâlir tout l’ouest du continent européen et les opportunités sont nombreuses pour la jeunesse turque. C’était Mustapha Kemal Atatürk qui avait engagé la Turquie sur le chemin de l’Europe lors de la reconstruction du pays après la dislocation de l’empire Ottoman. Où en est la jeunesse aujourd’hui?

Je suis un citoyen de seconde zone.

Entrer dans l’UE, pour Volkan Pirincci, étudiant de 21 ans et volontaire civil à l’association TOG [Toplum gönüllüleri, littéralement communauté de volontaires, elle compte environ 10 000 adhérents], c’est avant tout un moyen de simplifier les papiers nécessaires pour voyager hors de la Turquie. «Aujourd’hui pour un Turc, c’est long, cher et compliqué de voyager. Si je veux aller en Grèce en vacances, cela me coûte environ 40€ de transports et 60€ pour un visa que je dois demander plusieurs mois à l’avance.» Volkan rêve de pouvoir faire comme les nombreux volontaires européens que son association accueille : pouvoir partir rapidement sans devoir payer un visa souvent plus cher que son billet de train.

Mais la question du visa dépasse le simple frein à la mobilité. Pour Umut Karapece, volontaire très engagé de 22 ans à la même association, cette différence marquée avec les citoyens européens est une véritable humiliation. «Quand je fais une demande de visa dans les ambassades européennes, je dois remplir des questionnaires me demandant si je fais partie d’associations en lien avec des activités terroristes ou si le but de mon voyage est de m’installer définitivement en Europe. On ne pose pas ces questions aux autres européens. Je ne veux pas quitter mon pays, juste faire un peu de tourisme. Pour l’Europe, je suis un citoyen de seconde zone, un danger potentiel.» Révolté contre cette Europe qu’il voit inexorablement le mettre à l’écart, il préfère s’en passer : «peut-être que les Turcs veulent de l’Europe, moi je n’en ai pas besoin. J’ai ici tout ce qu’il me faut. Je suis très critique sur la situation de mon pays, mais je travaille pour qu’elle s’améliore.» Ces jeunes, engagés dans des programmes sociaux subventionnés par l’État sont très loin de l’image d’une jeunesse qui n’a pour seule solution que de quitter son pays.

S’ouvrir à l’ouest, se fermer à l’est : droits de l’homme ou pétrodollars

Comment vouloir d’une Union qui ne semble pas vouloir de vous ? La question est d’autant plus d’actualité pour Volkan Pirincci qu’en ces temps de pénurie de pétrole, les pays voisins à l’est ont des arguments convaincants. «Partager nos frontières avec les pays de l’Union serait une bonne chose pour nous en terme de mobilité. Mais cela reviendrait à fermer les portes à l’est, alors que nous avons avec la plupart d’entre eux de très bonnes relations et d’un point de vue plus pragmatique, là-bas, il y a du pétrole…» Quelque peu déchiré entre est et ouest ? Serait-ce là la délicate place de cette zones frontières ?

Mais alors, pourquoi l’Europe ? La question fait sourire ici tant elle trahit notre nombrilisme européen. «L’UE peut nous être d’une grande utilité pour aider notre pays à progresser en matière de droits de l’homme et à moderniser nos infrastructures» répond Volkan. «Mais pour moi, l’Europe ou autre chose, peu importe. Finalement ce qui compte c’est l’avenir de mon pays.»

Stanislas

Août 2008

2 jours, 3 heures et 4 minutes*… dans un hôpital roumain

Posted by on Août 6, 2008 in Expédition 2008, Roumanie, Sibiu | 3 comments

Tout a commencé par des douleurs au ventre. La nourriture, le stress, voire une belle gastro, pas de quoi s’inquiéter. J’étais loin d’imaginer ce qui m’attendait…

Dimanche 29 août

12h30 : L’arrivée aux urgences de Sibiu

L’attente est raisonnable et je me retrouve rapidement en compagnie d’Anda (une partenaire roumaine) dans une grande salle où les consultations s’enchainent, derrière de simples rideaux bleus, d’où s’échappent les gémissements et l’intimité des gens. Echographie, prise de sang, dans un premier temps la batterie d’examens ne laisse supposer qu’une gastro ou des problèmes aux ovaires. En attendant les résultats de la prise de sang, je tente de me reposer en oubliant la douleur, sur une des tables de consultation. Les heures ne passent pas vite. Ne parvenant à dormir, j’ai le temps d’observer ce qui m’entoure. Le matériel me semble désuet, le manque de propreté évidant, rien de choquant mais rien de rassurant non plus.

17h30 : Le verdict

L’analyse de sang a révélé une appendicite, voire une péritonite. Anda connaît des bons médecins à l’hôpital de Cluj mais il faut 2 heures de route pour y aller, «à mes risques et périls» déclare le chirurgien.

19h00 : L’opération

L’équipe est souriante, une jeune étudiante parle même un peu français. «Tu ne dois pas bouger, c’est important, c’est très important». Assise sur la table d’opération, face aux vieilles boites à outils métalliques, je me cramponne pour endurer la péridurale. Quelque peu inquiète, je ne cesse de leur répéter à la moindre piqure «Tot stéril?». Rapidement mon corps s’endolorit, je leur demande néanmoins de m’endormir totalement. Les doses administrées ne suffiront pas. J’assiste malgré moi à mon opération, les bras attachés tremblants de manière convulsive, sentant les outils charcuter cette appendice mal positionnée et toute noire.

21h00 : Première nuit à l’hôpital

L’opération aura duré 2 heures au lieu de 45 minutes. Faute de moyens, Stan, Charlotte et Jessica s’improvisent brancardiers et me portent jusqu’à mon lit. Jusqu’à minuit, ils seront tour à tour infirmiers pour s’occuper de moi, ou sonnette d’alarme pour prévenir les infirmières lorsque je souffre trop. Dans les chambres dortoirs, il n’y a aucun moyen d’alerter le personnel soignant. Sans Charlotte, Jessica, Anda, Stan… je ne sais pas ce qu’aurait pu être cette première nuit et la suite, sans eux…je n’ose même pas l’imaginer.

Lundi 30 juillet

La journée dans le « mouroir »

J’ai 3 copines dans la chambre. On a intérêt à bien s’entendre parce que vue la distance entre les lits, c’est un peu comme si on dormait toutes ensemble. Et puis vue la chaise trouée qui trône dans la pièce, je comprends vite qu’il ne va pas falloir faire de manières. Tout au fond près des fenêtres, il y a une petite vieille qui à mon avis n’atteint même pas les 40 kilos toute mouillée. Elle ne bouge pas, ne parle pas. Je ne sais pas ce qu’il l’a poussée là, je ne sais pas combien de temps elle tiendra. A ces côtés, une autre vieille femme, corpulente cette fois. A intervalles réguliers, elle gémit de douleurs. A intervalles réguliers toujours, elle se lève, nous regarde avec son faciès livide et se dirige péniblement vers le trône. Par pudeur, je tourne la tête vers le mur et pose rapidement sous mon nez un mouchoir «sent-bon» que je me suis confectionnée. Il faudra attendre qu’une aide soignante daigne venir, pour évacuer la chaise. L’odeur persiste jusqu’à la prochaine selle.

A mes côtés, il y a une grand-mère adorable. Son unique défaut, elle ronfle de manière tonitruante. Contrairement aux autres, cette femme garde une certaine hygiène durant ce séjour à l’hôpital. Sa famille lui fera chaque jour sa toilette matinale. Ici le personnel est débordé, mal équipé et sans doute mal payé, alors la toilette est un luxe que l’on n’offre pas. Anda nous avoue que parfois il faut glisser un petit billet au personnel de service pour qu’il prenne soin de vous. Parmi les femmes qui travaillent ici, certaines se dévouent encore corps et âmes, l’autre moitié désabusée traine la patte et maugrée en travaillant.

Après les protagonistes, il faut planter le décor. Draps rapiécés, voire troués, toilettes communes désertées par les éponges mais pas par les cafards, repas servis à la louche dans des assiettes en métal, seaux de déchets contaminés dans le couloir… La liste serait longue à énumérer, aussi longue que celle des démarches et des efforts effectués pour que je sorte de là.

Mardi 31 juillet

15h34 : Sortie de l’hôpital

Comme souvenir du séjour, je repars avec une cicatrice de plus de 7 centimètres sur le ventre. En Roumanie, il y a véritablement de bons médecins mais que peuvent-ils faire sans de bons outils ?

Anna

* A voir : 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu

Retrouvez les photos de Transylvanie sur Flickr.

Un dimanche à Breb

Posted by on Août 5, 2008 in Breb, Expédition 2008, Roumanie | 1 comment

Du calice à l’Ursus, dans ce petit village il n’y a qu’un pas. Boit-on autant les paroles du prêtre que celles de ses camarades de jeux?

Le jour se lève doucement sur les vertes collines du Maramures. Calme dominical d’un jour d’été. Le dimanche est le seul jour chômé ici. Le travail des champs ne laisse aux femmes et aux hommes que peu de temps à soi. La chaleur monte doucement, la rosée s’évapore et enveloppe le village des odeurs délicates d’une campagne luxuriante. 10h, Breb se réveille. Les deux clochers, orthodoxe et greco-catholique, sonnent le début d’un bal étrange pour des yeux etrangers. Les maisons doucement s’ouvrent et laissent s’échapper des habitants d’un autre temps. Au compte goutte, femmes et hommes traversent les petites rues en vêtements traditionnels. Chemise blanche en coton épais travaillé et petit chapeau de paille pour les hommes; jupe à fleurs, chemisier blanc et petit fichu pour les femmes. La petite foule éparse se dirige avec ferveur vers son lieu de culte, portant fièrement et d’un naturel déroutant les traces d’une tradition bien vivante.

Aux sons des chants lancinants du culte oriental, les deux églises se remplissent à mesure que le village se vide. Rares sont ceux restés chez eux pendant les deux heures que dure le culte. C’est la religion qui rythme ce début de journée. Mais si l’office est suivi avec une attention soutenue et sincère, sa fin sonne bientôt le passage du spirituel au spiritueux. La foi réchauffée par la grâce divine, c’est maintenant le temps de se retrouver en famille. Les rues s’emplissent à nouveau de cette agitation sereine qu’on devine se répéter depuis longtemps ici. En rangs serrés, hommes et femmes quittent l’office. C’est un autre lieu qui accompagnera le repos dominical. Entre les deux églises, le «buffet». Principal bar du village, jeunes et vieux s’y retrouvent dès 13h30, heure d’ouverture. On y joue au carré – jeu de cartes local –, on se retrouve autour d’une Ursus fraîche (bière roumaine)… Le cœur de la vie sociale breboise bat ici jusqu’à ce que cette fois-ci, l’autre foie soit à son tour réchauffé. À 20h, le village éteint doucement ses feux. Demain une dure semaine de travail recommence: les longues pluies ont retardé d’une semaine le séchage du foin.

Stanislas

Retrouvez les photos de ce fameux dimanche a Breb sur Flickr.